Tu me manques tant!
Tu me manques tant
Que j’ai peine à vivre
Le moment présent, le jour qui descend
La nuit qui arrive ;
Confuses bien souvent
Les heures s’éternisent,
Elles s’écoulent lentement
Sous un léger bruissement
Leurs coups, me terrorisent.
Tu me manques tant
Vois comme je m’enlise,
Dans le sable mouvant
De ce sablier trop lent
Qui d’effroi me paralyse.
Son espace est trop grand
De plus il m’épuise,
Ce foutu vide oppressant
Ne m’apporte que tourment
J’ai froid sous son emprise.
Je t’aimais tellement
Ce soir, le réalise.
Je suis là à faire semblant
Juste pour rester vivant,
L’ennui me dévalise.
Le temps se fait pesant
Où est ma joie de vivre?
Mon soleil, mon printemps
Tout ce que j’aimais avant,
Et nos éclats de rire.
Tu me manques tant
Mes nuits se meublent de désirs,
Ton visage souriant
La beauté de tes vingt ans,
Rien ne me délivre.
Je te cherche tout le temps
Au milieu des draps blanc,
Mais mes doigts hésitants
Ne caresse que du vent,
Rien pour me réjouir.
J’ai même gardé ta chemise
Celle de soie et satin blanc,
Le soir comme un enfant
Je la respire en m’endormant,
Son odeur me sécurise.
Telle une bête aux aboies
À l’affût d’un souvenir
Je me terre sous les draps
Parce que le jour, n’ose pas
Affronter mes délires.
Je ne sais pas si tu m’entends
Je ne sais pas si tu me vois
Mais sache où que tu sois
Que la vie sans toi ici-bas
Ça m’ennui à mourir.
Sur le pas de mon trépas
Je n’attends plus que toi
Décimé par les années
J’ai le goût de partir.